Hystérésia, une installation intrigante et passionnante !

Rédigé le 07/07/2025
Dominique APPIETTO

Una stallazioni strana è assai curiosa in i fossi di a citatella d’Aiacciu ! Da veda !

Ce vendredi 4 juillet 2025, Simone Guerrini, adjointe à la Culture et au Patrimoine ainsi que des membres du conseil municipal, ont inauguré l’Antiquarium de Saint-Jean, en présence de nombreux partenaires de cette installation au sein des douves de la Citadelle d’Ajaccio.

Un installation à voir, et à entendre, jusqu’au 30 septembre. Restez connectez car elle fera l’objet d’évènements tout au long de l’été.

À plusieurs milliers de kilomètres de la Terre, 31 satellites “zombies” tournent au-dessus de nos têtes. Transit 5B-5, LES 1, Solrad, Secor, Oscar, Isis, Tiros… lancés pour la plupart au cœur de la guerre froide, ces engins ont alimenté les nouvelles routes de l’information, servi de support aux systèmes de renseignement, aux états-majors ou aux scientifiques. Déplacés sur des orbites cimetières, entre la vie et la mort, ils continuent d’émettre un signal résiduel.

De quelle mémoire sont-ils encore les messagers ? Hystérésia est une installation sonore de plein air qui capte les ondes de ces ruines technologiques pour recomposer une histoire du ciel et communiquer avec l’au-delà. Ce site se fait l’écho de cette recherche.

Les créateurs d’Hystérésia : Stefane Perraud & Aram Kebabdjian

Aram Kebabdjian est docteur en philosophie, auteur de romans et de nouvelles, et dramaturge. Grand Prix SGDL du Premier Roman (2015), Les Désœuvrés (2015) dresse le portrait d’artistes fictifs dans le milieu de l’art contemporain. Le Songe d’Anton Sorrus (2017) raconte l’histoire d’un son, à l’origine indéfinissable, menant son protagoniste jusqu’aux limites de sa propre rationalité. À la rentrée littéraire 2021, il publie son troisième roman, L’Hymne à la joie.

Stéfane Perraud est plasticien, il vit et travaille à Paris. Il développe depuis plusieurs années des œuvres où l’art, la science et la fiction se rencontrent et s’interrogent. Dans cette exploration, il nourrit son travail de physique nucléaire, de géographie, mais aussi romantisme politique, de littérature contemporaine et archaïque, de techniques de pointe, anciennes ou perdues. Son travail est présenté au Musée des Arts Décoratifs, au Collège des Bernardins, à la Biennale Chroniques à Marseille, à la Triennale de Milan, à Imal en Belgique. Il collabore avec metteurs en scène et chorégraphes (Trajal Harrell, Eli Commins, Ali Moini) et se produit au MoMa, au le Barbican à Londres, à l’Impulz Tanz à Vienne, au Festival d’Automne à Paris et au Schauspielhaus de Zurich.